Mil
Deux
(Roc) (Kt. Bern
und Neuenburg).
1155 m. Steiler Felskopf auf der Grenze zwischen Bern
und Neuenburg,
über der Station Les
Convers der Linie
Neuenburg-La
Chaux de Fonds. Besteht aus senkrecht aufgerichteten Schichten von weissem Kimeridge-Kalk und bildet den Endpunkt des
Kammes, der das oberste St. Immerthal von der
Grand'
Combe trennt. Ueber die Annahme, dass dieser Fels zur
Zeit des Unterganges des alten Königreiches Burgund die Grenzmarke zwischen den Bistümern Basel
und
Lausanne gebildet habe, liest
man in den von F.
Aug. Matile herausgegebenen Monuments de l'histoire de
Neuchâtel (2 vol.
Neuchâtel 1844 und
1848) S. 1167 folgenden Passus:
«Sur un ancien plan déposé aux archives du prince de
Neuchâtel, on voit le dessin d'une
roche aux
Convers portant le mil
lésime 1002. Cette roche
, qui sépare l'Évêché de
Lausanne de celui de
Bâle et qui sert
de limite entre l'État de
Neuchâtel et celui de
Berne, s'appelle encore aujourd'hui la roche
de Mil Deux»
.
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Dazu macht aber J. Trouillat in seinen Monuments de l'histoire de l'ancien Évêché de Bâle (Tome I. Porrentruy 1852) folgende berichtigende Bemerkung: A cette date, ce n'était point le diocèse de Bâle que cette Roche séparait de celui de Lausanne, mais le décanat d'Ajoie relevant du diocèse de Besançon, duquel Tramelan faisait partie et qui s'étendait par conséquent jusqu'à Pierre Pertuis, que nous considérons comme la limite du territoire des Rauraques. Nous sommes fondés à croire qu'avant la formation du décanat d'Elsgau au diocèse de Bâle, le décanat d'Ajoie bisontin possédait toute la prévôté de Saint Ursanne, telle qu'elle est délimitée dans les rôles de 1210 et 1436, et toute la partie des Franches Montagnes située à l'Ouest d'une ligne tirée depuis les Montbovets jusqu'à Pierre Pertuis.